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jeudi 27 septembre 2012


Le Monde.fr

Proche-Orient

Querelle autour du septième art entre l'Iran et l'Arabie saoudite

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Le cinéaste iranien Majid Majidi, le 23 février 2008 à Pékin.
Le cinéaste iranien Majid Majidi, le 23 février 2008 à Pékin. | AFP/FREDERIC J. BROWN

C'est un "grand jeu" qui perdure par intermittence depuis plus de trois décennies, mais dont l'origine remonte à un lointain schisme confessionnel, survenu au VIIe siècle. Ravivée en 2003 par la chute du régime sunnite de Saddam Hussein en Irak, la rivalité feutrée qui oppose l'Iran à l'Arabie saoudite – fers de lance respectifs du chiisme et du sunnisme, les deux courants majoritaires de l'islam – n'épargne pas la sphère culturelle, notamment le cinéma.

Depuis plusieurs mois déjà, une querelle autour du septième art dresse ces deux titans géopolitiques l'un contre l'autre. L'objet de la discorde ? La sortie prochaine d'un film iranien intitulé Mahomet, prophète de Dieu, premier acte d'une trilogie censée retracer la vie du fondateur de l'islam (570-632). En 2010, lorsque le réalisateur iranien Majid Majidi – connu pour Les Enfants du ciel, nominé à l'Oscar du meilleur film étranger en 1998 – avait fait part de son ambitieux projet, une partie du monde islamique lui avait réservé un accueil glacial.
Et pour cause : si la représentation de Mahomet n'est pas explicitement prohibée par le Coran, l'immense majorité des théologiens sunnites – notamment d'inspiration wahhabite saoudienne, la plus puritaine – la condamnent, y voyant une incitation subreptice à l'idolâtrie (awthaniya), pratique strictement bannie, car considérée comme l'un des plus hauts degrés de l'incroyance. Interrogé sur le choix de la personne qui incarnerait le prophète dans sa grande fresque historique, laquelle devrait être doublée en anglais, arabe, français et espagnol, Majid Majidi a cultivé un silence prudent, demandant à ce que son travail soit jugé sur pièces.
VOLONTÉ "D'EXPORTER LE CHIISME" ?
A présent que le film est sur le point de sortir sur les écrans iraniens, cette controverse se double d'une autre polémique, tout aussi virulente, concernant la portée même de l'œuvre. Téhéran affirme qu'elle aspire à mieux faire connaître l'islam. Le cinéaste a d'ailleurs dévolu une somme importante à l'entreprise : plus de trente millions de dollars (environ 23 millions d'euros), le plus gros budget de ces dernières années pour un film tourné en Iran.
Désireux de mettre en lumière les us et coutumes de la société arabe de l'époque, il a justifié son choix par le fait que trop peu de créations cinématographiques étaient centrées sur Mahomet, pourtant pilier de la foi musulmane. "Il existe plus de deux cents films sur Jésus et plus d'une centaine sur Moïse, mais seuls quarante films ont été réalisés sur Mahomet", a-t-il fait valoir. Riche d'une longue tradition d'image, l'Iran s'est déjà abondamment servi du cinéma pour aborder la vie des figures prophétiques majeures. Qu'il s'agisse d'Abraham, le premier des croyants, de Marie, de Joseph ou de Salomon, troisième roi d'Israël (970-931 avant J.-C.).
L'Arabie saoudite, elle, réfute avec la dernière force cet argumentaire, convaincue que l'initiative iranienne est en réalité une manière détournée de faire l'apologie du chiisme "dissident", au détriment d'un sunnisme pourtant ultra-dominant (90 % des croyants musulmans). "Les Iraniens mêlent à la religion beaucoup de traditions persanes qui n'ont rien à voir avec l'islam", a dénoncé Sidqa Fadhel, membre de la Commission des affaires étrangères saoudienne, récemment cité par le quotidien Al-Sharq Al-Awsat.
Est-ce à dire que le régime des mollahs, acculé de toutes parts, nourrit des desseins cachés, comme celui "d'exporter le chiisme" ? Bien que le contexte régional donne à ce contentieux narratif une résonance particulière, peut-être un brin exacerbée, celui-ci s'inscrit en fait dans la continuité. "Ce n'est pas la première fois qu'une œuvre iranienne déclenche la fureur de l'Arabie saoudite. En 1996, déjà, la série télévisée Imam Ali [personnage révéré par les chiites, pour qui il est le véritable successeur de Mahomet], avait suscité l'ire de Riyad, qui avait proposé de la racheter en totalité pour éviter sa diffusion", rappelle Agnès Devictor, historienne du cinéma et fine connaisseuse du septième art iranien.

Le premier épisode de la série Imam Ali, sous-titré en français.
RAYONNEMENT CULTUREL

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite (à gauche) s'entretient avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, lors de la session d'ouverture du sommet de l'OCI (Organisation de la coopération islamique), dans la ville sainte de La Mecque, le 7 décembre 2005.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite (à gauche) s'entretient avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, lors de la session d'ouverture du sommet de l'OCI (Organisation de la coopération islamique), dans la ville sainte de La Mecque, le 7 décembre 2005. | AFP/SEYLLOU DIALLO

Le royaume saoudien n'est lui-même pas en reste lorsqu'il s'agit de promouvoir sa vision (sunnite) de l'islam. Ainsi, au cours du ramadan (mois de jeûne), cet été, le feuilleton saoudien Omar, diffusé à la télévision, a donné lieu à une réaction épidermique de la part de Téhéran. Motif de cette irritation passagère ? Cette superproduction, qui, selon ses créateurs, aurait sollicité pas moins de 30 000 acteurs et techniciens de dix pays pour 31 épisodes, montrait Omar ibn Al-Khattâb entretenant une relation cordiale avec la famille du prophète. Une hérésie pour les chiites, qui considèrent le deuxième calife (634-644) comme un usurpateur du pouvoir au détriment de... l'imam Ali, cousin et gendre de Mahomet.
Comment, indépendamment des spasmes politiques qui secouent le monde arabo-musulman, interpréter ces dissonances récurrentes ? Pour Agnès Devictor, tout est question de rayonnement culturel. "Par le biais de l'image, l'Iran consolide son 'soft power'. Cela lui permet de s'inscrire à sa façon dans le grand récit islamique. Et cela fonctionne à merveille. Preuve en est, l'Arabie saoudite réagit au quart de tour", explique-t-elle.
Une exaspération qui, selon elle, n'est pas fortuite : "Les Saoudiens voient d'un mauvais œil le récit concurrentiel de l'Iran, qui peut potentiellement remettre en cause leur suprématie. Et cela d'autant plus que la communication de l'Arabie saoudite, qu'elle soit culturelle, politique ou religieuse, ne passe pas par la projection et le partage d'images."
"Aujourd'hui, au Moyen-Orient, l'Iran est, de loin, le plus grand producteur de films, avec près d'une centaine de longs métrages, officiels et non officiels, tournés chaque année. En comparaison, l'Arabie saoudite, où la production cinématographique est réduite à la portion congrue, n'en réalise au mieux qu'une poignée", précise Philippe Ragel, maître de conférences en histoire et esthétique du cinéma à l'université de Toulouse-II.
A cette aune, il est donc plus que probable que les escarmouches culturelles entre les deux pays vont se poursuivre. Et que l'Arabie saoudite ne manquera pas, en chacune de ces occasions, de rappeler haut et fort ce qui est une constante depuis Abdelaziz Ibn Saoud, fondateur du royaume en 1932 : "Etre les seuls maîtres du discours sur l'islam."
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Cinéma iranien

mercredi 26 septembre 2012


RESUME

Après sa mort, Antoine, homme de théâtre, fait convoquer chez lui tous ses amis comédiens ayant joué dans différentes versions de sa pièce Eurydice. Il a enregistré, avant de mourir, une déclaration dans laquelle il leur demande de visionner une captation des répétitions de cette pièce : une jeune troupe lui a en effet demandé l'autorisation de la monter et il a besoin de leur avis...
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    • Défilé à Orsay

      Par Véronique Prat Publié Réagir
      Plus qu'une description de la toilette,<i> La Loge </i>(1874) est pour Renoir l'occasion de saisir, à la manière d'un instantané, un couple dans ses gestes quotidiens.
      Plus qu'une description de la toilette, La Loge (1874) est pour Renoir l'occasion de saisir, à la manière d'un instantané, un couple dans ses gestes quotidiens. Crédits photo : ©Luisa Ricciarini/Leemage

      La peinture et la mode forment-elles un couple indissociable? Au musée d'Orsay, une exposition qui rassemble une soixantaine de chefs-d'oeuvre impressionnistes pose la question. L'occasion de revoir quelques toiles cultes qui n'ont pas été présentées à Paris depuis des décennies.

      Anatole France affirmait, non sans malice: «S'il m'était permis de choisir dans le fatras de livres qui seront publiés cent ans après ma mort, savez-vous celui que je prendrais? Non, ce n'est point un roman. Je prendrais tout bonnement un journal de modes pour voir comment les femmes s'habilleront un siècle après mon trépas. Et ces chiffons m'en diraient plus sur l'humanité future que tous les artistes, les romanciers, les philosophes.» Il insinuait ainsi que la mode, mieux que la création, non seulement contribue à fabriquer l'esprit d'une époque, mais le saisit aussi mieux qu'une description. Roland Barthes ne disait pas autre chose quand il constatait que la principale fonction de la mode est de «signifier». Le vêtement est signe de pouvoir, mais aussi de distinction entre les classes sociales, les métiers, les individus. Il entretient donc des liens très étroits avec l'histoire des sociétés. Alors que l'Ancien Régime avait un goût extravagant pour les ornements, les plumes et les rubans, la Révolution française, dans un souci de rigueur égalitaire, imposera la sobriété. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, quand Monet et ses amis exposent leurs premières toiles, ils veulent d'abord affirmer leur opposition à l'art officiel, ce qui conduira la critique à les traiter de «réalistes», ou, comme le dira Zola qui trouve le mot juste, d'«actualistes». Actuels, les impressionnistes le sont d'abord non par référence à la mode, mais par le choix de leurs sujets: cela exclut tout rappel à l'histoire, la mythologie, la religion, et donc aux motifs Renaissance ou XVIIIe qui vont avec. Les sujets des impressionnistes seront donc modernes, comme l'avait réclamé Baudelaire quelques années auparavant, sujets empruntés à la vie quotidienne, y compris dans ce qu'elle a de plus banal, et même à la vie populaire (mais sans l'agressivité sociale d'un Courbet), aux scènes de bals, de cafés, de déjeuners sur l'herbe.
      C'est avec cette conception nouvelle du sujet que l'impressionnisme intervient de la manière la plus irréfutable dans l'histoire de la peinture. Soucieux de rendre compte de la vie contemporaine, les ténors du mouvement n'ignorent pas la mode et quand la tournure succède à la crinoline, ils notent qu'elle amplifie la cambrure des reins, mais ils n'en témoignent que comme fragment de la réalité. «Bien que le peintre, fait remarquer Philippe Thiébaut, l'un des commissaires de l'exposition, ne s'attache pas à la représentation scrupuleuse de la physionomie, du costume et de l'habit, il n'en rend pas moins compte des attitudes de son temps par sa volonté de considérer le portrait comme l'instantané d'un homme dans son cadre familier et surtout par son attention, pour reprendre l'expression de Baudelaire, à «la métamorphose journalière des choses extérieures». Dans la peinture impressionniste, et spécialement chez Manet, ce n'est donc pas tant la réalité descriptive de la mode qui compte, mais la vision et le rendu qu'en donne l'artiste: comme Manet, Renoir ou Monet observent les jeux et les reflets de la lumière sur les tissus et les carnations, ils étudient comment cette lumière se transforme sur une silhouette en mouvement, noyée dans la vibration mouvante de l'atmosphère.

      L'exquise liberté de la peinture claire

      Cette liberté que les impressionnistes s'accordent par rapport à ce qu'ils représentent sur la toile va susciter de beaux chahuts. Que de cris à ce propos! Les impressionnistes, entend-on, peignent des tableaux qui ne sont pas finis, qui ne sont qu'une succession de taches colorées. C'est aller bien loin. Il faut d'abord remarquer qu'ils ont souvent travaillé en commun devant le même motif - ainsi Pissarro et Cézanne à Pontoise en 1873, Monet et Renoir à Bougival en 1869, puis en 1873 à Argenteuil où vint les rejoindre Manet. Tous ont été sensibles à l'idée de modernité, de peinture claire, de recherche de l'effet lumineux, et à cette peinture de l'instantané tellement critiquée de leur temps, et qui veut aujourd'hui en faire des témoins de la mode de l'époque. Mettons de côté ces nuances. Reste que les impressionnistes, en tournant le dos à l'histoire, ont découvert le temps présent, et les moyens de dire son éclat et sa beauté.
      L'Impressionnisme et la mode, musée d'Orsay, 1, rue de la Légion-d'Honneur, 75007 Paris, du 25 septembre 2012 au 20 janvier 2013.
    http://www.bivouac-id.com/billets/les-nouvelles-caricatures-de-charlie-hebdo/


    Les nouvelles caricatures de Charlie Hebdo !

    Nous sortons exceptionnellement de la torpeur de nos vacances prolongées pour ce billet spécial.
    À une heure où le monde musulman donne à voir au reste de l’humanité son visage de haine, d’obscurantisme, de violence, de bêtise, et d’intolérance islamiques ;
    À un moment où, à travers le monde, les fils d’Allah menacent, intimident,  manifestent, vitupèrent, cassent, brûlent et tuent ;
    À un moment où l’on aimerait tant voir la liberté d’expression soutenue et le fanatisme pourfendu par cette « immense majorité de musulmans modérés »™ pour reprendre la formule consacrée dont les bien-pensants et autres idiots utiles à la petite semaine n’ont de cesse de nous rebattre les oreilles ;
    À une heure où des pays musulmans exigent du monde occidental la pénalisation du blasphème ;
    À une heure où la classe politique occidentale rivalise de couardise et bat les records olympiques de l’aplatventrisme ;
    À un moment où la prime pour assassiner Salman Rushdie est augmentée et où aucun éditeur n’oserait plus publier les Versets Sataniques  s’ils paraissaient aujourd’hui,
    il est de notre devoir à tous de nous lever et de dire aux musulmans que nous ne céderons jamais aux menaces et aux intimidations de leur fascisme religieux.
    Nous ne pouvons dès lors que saluer Charlie Hebdo qui a le courage d’adresser ce message de fermeté aux fanatiques musulmans, lorsque tant d’autres font la démonstration de leur insondable lâcheté.
    Et le meilleur moyen de saluer ce courage est de nous faire à notre modeste échelle l’écho de leurs caricatures. Vous en trouverez un certain nombre ci-dessous. Elles ne sont pas nécessairement toutes drôles, fines ou corrosives. Mais qu’importe.
    Les mots blasphème et hérésie ne font pas partie de notre vocabulaire.  De gré ou de force, il faudra bien qu’un jour les musulmans le comprennent.

    Caricature Charlie Hebdo
    Note de bivouac-ID relative à la caricature ci-dessus : A l’âge de 52 ans, Mahomet, le prophète de l’islam, épousa Aïcha qui n’en avait que 6 ou 7, et il eut des relations sexuelles avec l’enfant lorsqu’elle eut atteint l’âge de 9 ans. (Sahih Bukhari 5:58:234, 5:58:236, 7:62:64, 7:62:65, 7:62:88, Sahih Muslim 8:3309, 8:3310, 8:3311, Sunnan Abu Dawud 41:4915, 41:4917).
    Caricatures Mahomet
    caricature charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    carcicatures charlie hebdo
    caricature Charlie Hebdo
    caricatures charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    caricature charlie hebdo
    caricature Charlie Hebdo
    caricature charlie hebdo

    Vous pouvez voir l’intégralité des caricatures sur les images ci-après :

    Merci à Partizan pour les images.