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vendredi 12 août 2011
Le cadre noir : deux siècles d’excellence pour l’élite des cavaliers
Le magazine Capital
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Le 08/08/2011 à 06:00 - Mis à jour le 08/08/2011 à 06:00
Le cadre noir : deux siècles d’excellence pour l’élite des cavaliers
L’Ecole nationale d’équitation de Saumur a hérité de son passé militaire la rigueur et l’esprit d’équipe. L’humilité et la persévérance, c’est le cheval qui les enseigne…
Dans le grand manège, huit cavaliers d’exception évoluent au trot sur leurs chevaux bais. Ils répètent ensemble l’un des tableaux qui composent le prestigieux gala du Cadre noir de Saumur. A leur côté, l’écuyer en chef, Jean-Michel Faure, exécute avec Rendez-Vous, sa jument, un élégant pas à extension soutenue. Aux yeux d’un profane, l’enchaînement semble parfait. Pourtant, les remarques fusent. Fabien Godelle, le maître de manège, veille au moindre détail : «Attention au contre-changement de main», «Trop sur les épaules», «Tenez votre dos», «La nuque reste le point le plus haut»… Chaque figure doit être exécutée au millimètre près. Le niveau d’exigence est extrême, car ces représentations sont l’occasion pour ces cavaliers d’élite de montrer au monde entier l’excellence de leur savoir-faire.
Grand Dieu en haut de la pyramide. S’ils doivent leur notoriété à leurs éblouissants spectacles, les 42 écuyers du Cadre noir sont avant tout des enseignants. Car le Cadre noir, c’est aussi l’Ecole nationale d’équitation (ENE) de Saumur. Une vocation pédagogique qui remonte à 1815. L’ENE est en effet l’héritière de l’Ecole de cavalerie de Saumur, fondée pour former de nouvelles troupes après les saignées des guerres napoléoniennes. Depuis que les chars d’assaut ont remplacé les chevaux sur les champs de bataille, le Cadre noir ne forme plus de militaires, mais des civils. Seuls les grades des professeurs témoignent encore de ce passé martial.
Au sommet de la pyramide, l’écuyer en chef, surnommé Grand Dieu : en tant que directeur adjoint de l’école, il supervise la formation des écuyers et veille à la qualité de l’enseignement dispensé. Ses troupes rendent hommage à sa maîtrise parfaite de l’art équestre en venant le saluer, au pas, dès qu’il entre dans le manège. L’homme est l’un des huit militaires du Cadre noir, comme l’atteste la grenade enflammée de son képi, par opposition au soleil doré des 34 civils. Il est secondé par deux maîtres écuyers. Ces derniers ont le privilège de trotter en tête des reprises, lorsque le groupe effectue les enchaînements de figures.
Mais, quel que soit leur grade, les écuyers portent tous un uniforme entièrement noir, des bottes au couvre-chef. Cette tenue – emblème du Cadre noir depuis Napoléon –, les cavaliers doivent la porter en permanence. Elle rappelle qu’ils sont les garants d’un patrimoine prestigieux hérité des «grands maîtres», tel le général Alexis L’Hotte, qui établit au xixe siècle la doctrine de Saumur : «Calme, en avant, droit». Ce savoir-faire ancestral, transmis aux élèves, se retrouve par exemple dans la cabriole, un saut très élaboré et exercé sans étriers. Les professeurs transmettent aussi des pratiques qui ne sont enseignées nulle part ailleurs, comme le travail à pied, qui consiste à dresser le cheval sans le monter. Cette année, 615 stagiaires français et étrangers assistent aux cours. Ce sont tous des professionnels, déjà instructeurs en centre équestre. Leur objectif : préparer le diplôme supérieur d’enseignant, approfondir leurs connaissances des soins ou se former à la compétition de haut niveau.
Grand Dieu en haut de la pyramide. S’ils doivent leur notoriété à leurs éblouissants spectacles, les 42 écuyers du Cadre noir sont avant tout des enseignants. Car le Cadre noir, c’est aussi l’Ecole nationale d’équitation (ENE) de Saumur. Une vocation pédagogique qui remonte à 1815. L’ENE est en effet l’héritière de l’Ecole de cavalerie de Saumur, fondée pour former de nouvelles troupes après les saignées des guerres napoléoniennes. Depuis que les chars d’assaut ont remplacé les chevaux sur les champs de bataille, le Cadre noir ne forme plus de militaires, mais des civils. Seuls les grades des professeurs témoignent encore de ce passé martial.
Au sommet de la pyramide, l’écuyer en chef, surnommé Grand Dieu : en tant que directeur adjoint de l’école, il supervise la formation des écuyers et veille à la qualité de l’enseignement dispensé. Ses troupes rendent hommage à sa maîtrise parfaite de l’art équestre en venant le saluer, au pas, dès qu’il entre dans le manège. L’homme est l’un des huit militaires du Cadre noir, comme l’atteste la grenade enflammée de son képi, par opposition au soleil doré des 34 civils. Il est secondé par deux maîtres écuyers. Ces derniers ont le privilège de trotter en tête des reprises, lorsque le groupe effectue les enchaînements de figures.
Mais, quel que soit leur grade, les écuyers portent tous un uniforme entièrement noir, des bottes au couvre-chef. Cette tenue – emblème du Cadre noir depuis Napoléon –, les cavaliers doivent la porter en permanence. Elle rappelle qu’ils sont les garants d’un patrimoine prestigieux hérité des «grands maîtres», tel le général Alexis L’Hotte, qui établit au xixe siècle la doctrine de Saumur : «Calme, en avant, droit». Ce savoir-faire ancestral, transmis aux élèves, se retrouve par exemple dans la cabriole, un saut très élaboré et exercé sans étriers. Les professeurs transmettent aussi des pratiques qui ne sont enseignées nulle part ailleurs, comme le travail à pied, qui consiste à dresser le cheval sans le monter. Cette année, 615 stagiaires français et étrangers assistent aux cours. Ce sont tous des professionnels, déjà instructeurs en centre équestre. Leur objectif : préparer le diplôme supérieur d’enseignant, approfondir leurs connaissances des soins ou se former à la compétition de haut niveau.
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