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A Collection of Greek and Roman sculptures
vendredi 5 août 2011
Paris-Delhi-Bombay, quand l’art contemporain joue à l’ambassadeur
RFI

Exposition / France / Inde -
Article publié le : vendredi 05 août 2011 - Dernière modification le : vendredi 05 août 2011
Paris-Delhi-Bombay, quand l’art contemporain joue à l’ambassadeur
"House of Love" (2010) de Dayanita Singh, née en 1961 à New Delhi (Inde).
Dayanita Singh
Quelque 3 000 visiteurs affluent tous les jours dans la grande exposition sur l’art contemporain indien Paris-Delhi-Bombay… Le Centre Pompidou réunit jusqu'au 19 septembre les œuvres de 30 artistes indiens et de 17 artistes français dans le but de faire naître un dialogue. Deux tiers des sculptures, installations, peintures, photographies et vidéos ont été commandées spécifiquement pour cette exposition expérimentale. Cette initiative complètement inédite fait partie de la volonté de construire un musée global et de remettre Paris dans l’axe de la création internationale. A mi-chemin de l’exposition, entretien avec Sophie Duplaix, conservatrice en chef des collections contemporaines du Centre Pompidou et commissaire de Paris-Delhi-Bombay…
RFI : Deux mois après l’ouverture de l’exposition Paris-Delhi-Bombay…, le dialogue espéré entre les artistes indiens et français s’est-il réellement installé ?
Sophie Duplaix : Cette exposition avait pour but de faire dialoguer l’Inde et la France à travers les regards d’artistes indiens et français et de poser un regard sur la société contemporaine indienne. Ce dialogue s’est fait dans cette exposition qui rencontre un très grand succès. Il y a une énergie qui circule qui est très à l’image de la société indienne et de ses mutations actuelles.
RFI : L’artiste française Orlan fait l’ouverture de l’exposition avec son œuvre Draps-peaux hybridés, une combinaison entre des drapeaux indiens et des paillettes miroitantes. Le titre de l’exposition affiche d’abord Paris. C’est la France qui mène le jeu et dirige ce dialogue ?
S.D. : Paris-Delhi-Bombay… est l’allusion aux grandes expositions qui ont marqué le début du Centre Pompidou : Paris-New York en 1977, Paris-Berlin en 1978, Paris-Moscou en 1979. C’était un regard sur tous ces croisements entre les scènes artistiques. Cette exposition aujourd’hui a aussi trois petits points dans le titre, la liste n’est pas close. Elle a plutôt un caractère prospectif. Ce n’est pas un retour sur des liens qui ont pu exister entre l’Inde et la France, mais c’est la volonté de créer aujourd’hui de nouvelles relations entre deux pays à travers l’art contemporain.
RFI : C’est un dialogue d’égal à égal ?
S.D. : Entre les artistes il n’existe pas d’équilibre puisqu'il y a 30 artistes indiens et seulement 17 artistes français. Les Indiens donnent le la. Il y a un regard plus distancié de la part des Français, une réflexion peut-être plus critique, avec un recul sur cette société qui est assez méconnue des Français. La France a entretenu des relations avec l’Inde dans les années 1960 et 1970, comme beaucoup de pays européens, et puis après les liens se sont desserrés et aujourd’hui l’Inde reste un pays très méconnu. L’art est un moyen formidable d’ouvrir les yeux du public sur cette société.
RFI : Parmi les 30 artistes indiens il y en a 27 qui viennent de Delhi, Bombay et Bangalore. La scène artistique indienne se limite-t-elle à ces trois villes ?
S.D. : Ce sont en effet trois pôles d’activités artistiques très importants, mais si on regarde les lieux de naissance des artistes, ils sont nés aussi dans d’autres villes. Aujourd’hui, il y a aussi d’autres perspectives qui se développent, notamment à Calcutta.
RFI : Deux tiers des œuvres exposées ont été créées spécifiquement pour cette exposition. Donc votre but n’était pas de documenter, illustrer ou analyser une réalité ou scène artistique déjà existantes mais de créer un nouvel espace franco-indien ?
S.D. : Il y avait une vraie volonté de notre part d’aller de l’avant et au-delà de ce qu’on connaissait de ces artistes. L’accueil a été extrêmement favorable. Même si les artistes indiens restent profondément ancrés sur des thématiques qui touchent leur société. Quant aux Français, c’était un défi pour eux d’aborder la société contemporaine indienne que parfois ils ne connaissaient pas. Beaucoup d’entre eux n’étaient jamais allés en Inde. C’était l’occasion d’un premier voyage, d’une grande découverte. Dans toute proposition des artistes français il y a une sorte de retenue et à la fois un regard très acerbe et très juste sur ce qu’ils ont pu percevoir de l’Inde d’aujourd’hui.
RFI : Le fait d’être inculte, de n’avoir aucune connaissance de l’Inde, c’était une bonne base pour démarrer ce dialogue ?
S.D. : Absolument. Le fait d’être inculte pour aborder l’Inde était sans doute quelque chose de formidable pour pouvoir jeter un regard complètement neuf sur l’Inde contemporaine. En revanche, beaucoup d’artistes français ont gardé très présents des stéréotypes sur l’Inde et ils ont essayé de mettre en œuvre ou de lutter contre ces stéréotypes. Stéphane Calais, par exemple, a refusé de faire le voyage et il a préféré faire son Inde au Noir, des grands dessins à l’encre noire, qui expriment tous les stéréotypes qui lui sont venus lorsqu’il a réfléchi à l’Inde aujourd’hui.
RFI : Fabrice Hyber, Orlan, Gilles Barbier… les artistes français font-ils le poids en Inde ?
S.D. : Les artistes français contemporains sont très peu connus en Inde. Il y a certains noms qui sont connus comme Daniel Buren, mais beaucoup reste encore à faire. Le marché de l’art restait longtemps fermé dans la mesure que les collectionneurs indiens collectionnent jusqu’à aujourd’hui pour l’essentiel de l’art indien.
RFI : On parle beaucoup des pointures comme Subodh Gupta, de sculptures qui se négocient autour d’un million d'euros. Pour le reste, l'art indien contemporain est-il présent sur le marché de l’art international ?
S.D. : L’art indien est présent sur le marché international. Le boom au début et au milieu des années 2000 est un peu retombé et c’est tant mieux. Les prix de certains artistes avaient atteint des sommets qui sont difficiles après à suivre dans la carrière d’un artiste. Ce n’est pas forcément tout bénéfice pour eux sur plan professionnel. Il reste des écarts importants entre certaines figures comme Subodh Gupta et d’autres artistes tout aussi remarquables qui n’atteignent pas les mêmes cotes, mais, globalement, l’art indien commence vraiment à être connu sur le plan international.
Paris-Delhi-Bombay..., du 25 mai jusqu'au 19 septembre au Centre Pompidou Paris.
Exposition / France / Inde - Article publié le : vendredi 05 août 2011 - Dernière modification le : vendredi 05 août 2011
Sophie Duplaix : Cette exposition avait pour but de faire dialoguer l’Inde et la France à travers les regards d’artistes indiens et français et de poser un regard sur la société contemporaine indienne. Ce dialogue s’est fait dans cette exposition qui rencontre un très grand succès. Il y a une énergie qui circule qui est très à l’image de la société indienne et de ses mutations actuelles.
RFI : L’artiste française Orlan fait l’ouverture de l’exposition avec son œuvre Draps-peaux hybridés, une combinaison entre des drapeaux indiens et des paillettes miroitantes. Le titre de l’exposition affiche d’abord Paris. C’est la France qui mène le jeu et dirige ce dialogue ?
RFI : C’est un dialogue d’égal à égal ?
S.D. : Entre les artistes il n’existe pas d’équilibre puisqu'il y a 30 artistes indiens et seulement 17 artistes français. Les Indiens donnent le la. Il y a un regard plus distancié de la part des Français, une réflexion peut-être plus critique, avec un recul sur cette société qui est assez méconnue des Français. La France a entretenu des relations avec l’Inde dans les années 1960 et 1970, comme beaucoup de pays européens, et puis après les liens se sont desserrés et aujourd’hui l’Inde reste un pays très méconnu. L’art est un moyen formidable d’ouvrir les yeux du public sur cette société.
RFI : Parmi les 30 artistes indiens il y en a 27 qui viennent de Delhi, Bombay et Bangalore. La scène artistique indienne se limite-t-elle à ces trois villes ?
S.D. : Ce sont en effet trois pôles d’activités artistiques très importants, mais si on regarde les lieux de naissance des artistes, ils sont nés aussi dans d’autres villes. Aujourd’hui, il y a aussi d’autres perspectives qui se développent, notamment à Calcutta.
Dans "Collages" (2011), Kader Attia, né en 1970 en France, a filmé trois transsexuelles dans trois villes (Paris, Alger et Bombay). Kader Attia |
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RFI : Le fait d’être inculte, de n’avoir aucune connaissance de l’Inde, c’était une bonne base pour démarrer ce dialogue ?
S.D. : Absolument. Le fait d’être inculte pour aborder l’Inde était sans doute quelque chose de formidable pour pouvoir jeter un regard complètement neuf sur l’Inde contemporaine. En revanche, beaucoup d’artistes français ont gardé très présents des stéréotypes sur l’Inde et ils ont essayé de mettre en œuvre ou de lutter contre ces stéréotypes. Stéphane Calais, par exemple, a refusé de faire le voyage et il a préféré faire son Inde au Noir, des grands dessins à l’encre noire, qui expriment tous les stéréotypes qui lui sont venus lorsqu’il a réfléchi à l’Inde aujourd’hui.
S.D. : Les artistes français contemporains sont très peu connus en Inde. Il y a certains noms qui sont connus comme Daniel Buren, mais beaucoup reste encore à faire. Le marché de l’art restait longtemps fermé dans la mesure que les collectionneurs indiens collectionnent jusqu’à aujourd’hui pour l’essentiel de l’art indien.
RFI : On parle beaucoup des pointures comme Subodh Gupta, de sculptures qui se négocient autour d’un million d'euros. Pour le reste, l'art indien contemporain est-il présent sur le marché de l’art international ?
S.D. : L’art indien est présent sur le marché international. Le boom au début et au milieu des années 2000 est un peu retombé et c’est tant mieux. Les prix de certains artistes avaient atteint des sommets qui sont difficiles après à suivre dans la carrière d’un artiste. Ce n’est pas forcément tout bénéfice pour eux sur plan professionnel. Il reste des écarts importants entre certaines figures comme Subodh Gupta et d’autres artistes tout aussi remarquables qui n’atteignent pas les mêmes cotes, mais, globalement, l’art indien commence vraiment à être connu sur le plan international.
Dans l'exposition "Paris-Delhi-Bombay...". L'installation "Ali Baba" (2011, Inde) de Subodh Gupta, né en 1964 à Khagaul. Vit et travaille à New Delhi. Centre Pompidou |
Paris-Delhi-Bombay..., du 25 mai jusqu'au 19 septembre au Centre Pompidou Paris.
Exposition / France / Inde - Article publié le : vendredi 05 août 2011 - Dernière modification le : vendredi 05 août 2011
Exposition / France / Inde -
Article publié le : vendredi 05 août 2011 - Dernière modification le : vendredi 05 août 2011
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/6838A3703F5268A4C12577FA00521E5D?OpenDocument&Session2.2.1L=1
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