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dimanche 14 novembre 2010

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Planches de cité

EXPOSITION 'LA VILLE DESSINEE' A LA CITE DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

Etienne Sorin
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Capable d'incarner l'utopie politique et poétique, la ville ne cesse d'inspirer les auteurs de BD. L'exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine, prolongée jusqu'au 2 janvier 2011, met en scène cette relation complexe et féconde. Un parcours dans le temps et dans l'espace qui réunit, notamment, Nicolas de Crécy, Enki Bilal, Marc-Antoine Mathieu, François Schuiten et Guy Delisle. Cinq artistes qui commentent ici la place de la ville dans leur oeuvre.

L'architecture, c'est d'abord du dessin. Mais la bande dessinée, ce n'est pas que de l'architecture. Voilà, en substance, les termes de l'équation formulée par les auteurs de BD. Une équation qui n'a pas changé depuis un siècle, c'est-à-dire depuis la naissance de la métropole moderne et l'essor du 9e art. Ce n'est pas un hasard si bon nombre d'auteurs actuels citent le New-Yorkais Winsor McCay comme une référence absolue. Dès les années 1900, son personnage de Little Nemo escalade les gratte-ciel de Manhattan. Un jeu sur les échelles qui annonce l'ascension de King Kong au sommet de l'Empire State Building. McCay inaugure alors une jouissance graphique à dessiner les perspectives de la cité verticale par excellence. Mais on trouve aussi déjà chez lui une interrogation sur la place de l'homme et du vivant dans la ville. Cette interrogation traverse toute la bande dessinée et prend des formes très différentes, selon les auteurs et les époques. Nous avons demandé à cinq dessinateurs de commenter leur relation à l'architecture et au paysage urbain. Nicolas de Crécy, Enki Bilal, Marc-Antoine Mathieu, François Schuiten et Guy Delisle, tous ont des points de vue similaires qui se traduisent chacun dans des univers totalement différents, riches et passionnants.


Nicolas de Crécy : "Dessiner un gratte-ciel me procure un plaisir pur"

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Nicolas de Crécy a dessiné New York pendant vingt ans sans y avoir jamais été. Il a voyagé à travers les photos de Berenice Abbott, fasciné par leurs perspectives vertigineuses, à travers les toiles d'Edward Hopper, hanté par leur ambiance fantomatique. Et à travers tout le cinéma américain qui met en scène la métropole la plus photogénique du monde. "Quand j'ai fini par y aller, j'ai été frappé par son aspect organique, sa patine. Et par la lumière, les tons rouge et ocre des façades qui en font presque une ville méditerranéenne." Nicolas de Crécy a donc inventé "New York sur Loire", une cité imaginaire entre la ville américaine et la ville européenne. "Dessiner un gratte-ciel néo-gothique me procure un plaisir pur, c'est un vocabulaire graphique très riche. Cela dit, pour faire de la bande dessinée, l'architecture doit être au service de la narration." Dans 'Prosopopus', un album sans paroles qui joue avec les codes du polar, la ville est un décor oppressant mais le récit est porté par un animal étrange, une espèce de Casimir monstrueux. Même chose dans 'Le Bibendum céleste', où un phoque unijambiste débarque dans une cité et se fait manipuler par les notables et les hommes politiques. Dans la grande ville croquée par de Crécy, l'homme est un loup pour le phoque.


Enki Bilal : "La patine des villes fait leur beauté"

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Enki Bilal est un homme des villes. Et Paris, où il vit et travaille, occupe une place particulière dans sa géographie intime. Il quitte Belgrade à l'âge de 10 ans pour s'installer à la Garenne-Colombes. De ce voyage en train qui dure deux jours, il ne lui reste qu'"un trou noir". Mais il se souvient très bien d'être monté au sommet de la tour Eiffel avec son père le lendemain de son arrivée. "Mon imaginaire aérien de la ville, avec des taxis et des piétons volants, vient de là. Pour citer Baudelaire, j'aime m'élever au-dessus des "miasmes morbides"." C'est cette ville rétro-futuriste, au coeur de la tétralogie du 'Monstre', que l'exposition a choisi de mettre en avant. Paris, mais aussi New York, Moscou ou Sarajevo deviennent des fictions urbaines. Bilal fait des repérages, prend des photos et accumule de la documentation. Mais ne retrouve plus rien au moment de se mettre à sa table à dessin. "Tant mieux, je réinvente une architecture et un paysage à partir de ma mémoire visuelle, auditive et même olfactive." Il a entamé le cycle du 'Monstre' pendant la guerre en ex-Yougoslavie dans un état presque dépressif. Comme "un cri de douleur". Mais il conteste une vision sombre et pessimiste de la ville. "Je ne dessine pas des cités rutilantes mais, justement, leur patine fait leur beauté." Chez Bilal, la ville est un palimpseste, le lieu de la mémoire des hommes. Territoire politique et idéologique, elle est aussi là où s'exprime la violence de l'Histoire. "J'ai commencé 'Monstre' avant le 11 septembre 2001. C'est devenu prémonitoire puisque j'imagine un futur proche où des terroristes s'en prennent aux symboles de l'Occident."    Lire la suite de Planches de cité »

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