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lundi 27 juin 2011


CULTURE LOISIRS



27/06 | 07:00 | mis à jour à 11:41 | Juditth Benhamou-Huet

Maya. De l'aube au crépuscule

L'art raffiné des Mayas

ECRIT PAR
Juditth Benhamou-Huet
Fragment de tête en stuc (550-800 après J.-C.).
Fragment de tête en stuc (550-800 après J.-C.).
Le passé colonial oriente les goûts culturels et les expositions muséales. L'art africain ou l'art égyptien antique sont plus connus et mieux traités en France que l'art précolombien. Cependant le musée du Quai Branly tente de combler ces lacunes et il consacre cette fois une petite, mais riche, exposition à une civilisation immense dans le temps et dans l'espace : les Mayas.
L'ère culturelle maya s'étend sur une zone d'environ 340.000 kilomètres, du Mexique au Salvador en passant par le Guatemala. Elle prend naissance vers 2000 avant J.-C., commence à décliner en 800 de notre ère et va définitivement disparaître avec l'arrivée des conquistadors en 1524. Témoignage de cette grandeur, on peut voir en ce moment à Paris une sélection d'environ 160 objets en provenance du musée archéologique du Guatemala. L'exposition allie, dans un accrochage chronologique, recherche ethnologique et intérêt esthétique. Il faut cependant reconnaître que cette civilisation complexe nécessite quelques repères pour s'y retrouver et les cartels quelquefois purement descriptifs frustrent le visiteur.

Formes pures

Aujourd'hui le Guatemala n'est pas un pays riche mais à l'époque précolombienne, selon l'anthropologue américain David Freidel, le territoire disposait de ressources importantes et prisées : les plumes de quetzal -l'oiseau était vénéré -et les pierres semi-précieuses comme le jade. Le cacao servait de monnaie. Les villes étaient établies comme des principautés prospères. Les Mayas avaient inventé un alphabet et un système de calcul. Si l'exposition parle de tout cela, ce qui frappe d'abord le visiteur, c'est l'immense richesse esthétique de cette civilisation.
La première oeuvre visible est un petit vase cylindrique en pierre verte qui date d'environ 400 avant J.-C. aux formes particulièrement pures. Il aurait pu être conçu par des créateurs de la période Art déco. C'est à la même époque qu'a été fabriqué un petit vase en forme de tête d'homme qui ressemble à une face de bouddha chinois. Dans la même période dans les basses terres du Guatemala était aussi fabriqué un vase qui ressemble à un de ces objets Art nouveau décoré d'un semis de fleurs poétique. Très sculpturale : c'est entre 550 et 800 après J.-C. qu'a été modelée une tête de profil dont est parvenu jusqu'à nous un fragment colossal. Bouche ouverte, nez busqué, oeil globuleux. Un visage aux lignes puissantes.
Mais la « vedette » de l'exposition mesure à peine quelques centimètres. Il s'agit d'un fragment de mosaïque fait de coquillages et de jade d'une grande délicatesse, qui représente le dieu A -le dieu de la mort. Un visage décharné, une posture désarticulée et une coiffe spectaculaire... C'était l'un des ornements de la sépulture d'un jeune adulte. Mais la sophistication maya allait encore plus loin. L'exposition montre ce que les conservateurs appellent de manière curieuse une « mâchoire à dents », autrement dit une mâchoire humaine dont les incisives sont incrustées de jade. Juste pour le prestige social. Le raffinement trouve des modes d'expression très différents à travers les civilisations.
JUDITH BENHAMOU-HUET

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