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lundi 4 juillet 2011

Festival d'Avignon


DANS LA JUNGLE DU OFF

Par Étienne Sorin (avec Valentin Portier, Cathy Blisson, Josian Bonnouvrier et Florence Courthial)
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Du 8 au 31 juillet, Avignon devient la ville du théâtre et des théâtres. Ceux qui accueillent des artistes venus de toute la France, et même au-delà, pour participer au Off. Une jungle touffue dans laquelle Evene vous ouvre quelques pistes.

Un spectacle dans le Off d'Avignon est un pari. Pour les compagnies d'abord, qui se saignent parfois aux quatre veines pour venir se produire dans la Cité des Papes et espèrent tirer leur épingle du jeu malgré une concurrence âpre : se distinguer, attirer le public et les programmateurs pour décrocher des dates de tournée. Pour les festivaliers ensuite qui, une fois récupéré le programme, épais comme un annuaire et précieux comme un viatique, se laissent guider le plus souvent par l'intuition (la chance ?). Parfois, un ou plusieurs critères l'aident à se décider : un texte, un auteur, un comédien, un théâtre ou même un horaire… On n'a rien contre le goût du risque. Mais dans ce grand fourre-tout qu'est le Off, où se côtoient le meilleur et le pire, il est parfois reposant et agréable de savoir où l'on met les pieds. Voici donc une sélection des spectacles déjà vus et appréciés par la rédaction d'Evene, et quelques a priori favorables.

Les reprises

Motobécane

Depuis 2009, Bernard Crombey enfourche sa 'Motobécane' au festival d'Avignon. Et fait le plein de spectateurs avec ce seul en scène adapté du roman de Paul Savatier, 'Le Ravisseur' – lui-même inspiré d'un fait-divers des années 70, à l'origine de 'La Drôlesse' de Jacques Doillon. L'acteur incarne Victor, un marginal naïf qui a eu le tort de rencontrer Amandine, une petite fille fugueuse, sur la route pour échapper aux gifles de sa mère. Il la recueille et finit en prison, accusé d'intentions pas très louables. Dans sa « chambre à barreaux », il raconte son histoire dans son « cahier de vérité ». Le monologue de cet Ugolin picard mêle la magie du verbe et l'émotion à fleur de peau.
Au Petit Louvre, Chapelle des Templiers, du 8 au 31 juillet à 16h35.


Le gorille

Un singe sur la planète des hommes. Un gorille qui, pour s'affranchir de sa cage, décide de devenir humain. L'histoire est kafkaïenne, et pour cause, elle est de Kafka. Alejandro Jodorowsky adapte 'Compte rendu à une académie', nouvelle publiée en 1917, et met en scène son fils, Brontis. Sous le regard figé de Charles Darwin, et des grandes figures de la science, face à l'académie des hommes (le public), le gorille raconte sa capture, sa cage, son besoin d'être un homme. Il ne veut pas devenir humain : il n'a simplement pas le choix pour recouvrer sa liberté. Ni trop clown, ni pas assez, Brontis Jodorowsky fait un parfait gorille. Même Diane Fossey s'y tromperait… Sa gestuelle simiesque est saisissante et sous les grimaces, les intentions sont justes. Si l'on rit, c'est avant tout par réflexe bergsonien : l'acteur imitant un animal qui singe l'homme provoque l'hilarité. Mais dans cette ambiance de cirque, le regard du primate sur la comédie des hommes devient glaçant. Dans les dernières minutes, il assène des vérités sur l'humaine condition, pas forcément agréables à nos oreilles. Et pourtant, le spectateur, cet animal grégaire, applaudit. Mieux, lui fait un triomphe.
Au théâtre Le Petit Chien, du 8 au 31 juillet, à 17h40.


Striptease

« Alors ça vous a plu ? Et toi, ça t'a plu ? » Robe de velours, bas couture et mine d'ingénue qui n'aurait pas froid aux yeux, Miss Maë (Céline Milliat-Baumgartner) doit être seule en scène depuis 10 minutes. Elle a retiré un gant façon Rita Hayworth dans 'Gilda', manié boa et jeu de jambes sur un tabouret, vérifié que vous suiviez bien des yeux l'échancrure de son décolleté… Éloge de la langueur aguicheuse : « Tu veux que je l'enlève, ma robe ? »
Appelez-la Maë Dix, Rita Renoir, Trucula Bonbon, Lili la Pudeur ou Miss combustion spontanée, et bienvenue à son petit miracle de strip-tease. Sur un texte du metteur en scène Cédric Orain qui se plait à faire parler les corps ordinairement sans voix, Céline Milliat-Baumgartner ne se prive pas de tourner drôlement autour de ce sexe qu'on ne saurait voir. Comédienne, elle s'est retrouvée plus souvent qu'à son tour nue sur un plateau. Cette fois, c'est le déshabillage qu'elle déshabille. Ce qui est en dessous ne regarde plus que vous. 
Au Théâtre du Chêne Noir, du 7 au 29 juillet (relâche les 14 et 21), à 22h30.


Un homme debout

 Zoom
« Je m'appelle Jean-Marc Mahy, je ne suis pas comédien, je viens vous raconter une partie de mon passé. » C'est par ces mots, simples et clairs que l'homme sur scène débute un « spectacle » qui tient à la fois du témoignage, du récit et de la catharsis. Avec l'aide du metteur en scène Jean-Michel van den Eeyden, Jean-Marc Mahy revient sur son parcours. Celui d'un adolescent qui tourne mal, funambule sur le fil de la délinquance, qui finira par glisser et tomber du mauvais côté. Un braquage raté. Un mort. Une évasion manquée. Un mort. Pas encore majeur et condamné à perpétuité. Dans les neuf mètres carré de sa cellule, tracée au scotch blanc sur le plateau, Mahy tourne en rond, fait les cent pas (ou plutôt les quatre pas), se demande ce qu'il fait là. Peu à peu, l'adolescent paniqué laisse place à l'homme désabusé. Partageant ses pensées, ses conversations (avec les matons, avec sa mère, puis, rapidement, avec les murs), ses doutes, ses espoirs puis ses désillusions. Prenant, glaçant, émouvant. 'Un homme debout' est une expérience unique, qui reste dans les esprits longtemps après la tombée du rideau. « Il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n'en rien faire du tout. », disait Georges Courteline. Une « ineptie » pour Jean-Marc Mahy.
À la Manufacture, du 8 au 28 juillet à 20h45. 


L'étoile de Poubo

Le jeune public n'est pas complètement oublié à Avignon. Et plutôt bien traité dans le cas de 'L'étoile de Poubo'. Poubo est un jeune homme au visage ingrat. Il vit en solitaire près de la rivière et passe son temps à guérir les animaux et les plantes jusqu'au jour où une étoile filante tombe devant sa porte. Elle est blessée, il la soigne avant d'en devenir éperdument amoureux. Une liaison dangereuse… Les neuf chansons originales de ce conte musical sont interprétées et jouées par des comédiens et des musiciens énergiques. Imaginé par les créateurs de la comédie musicale 'Amnésia', il aborde avec humour et poésie les thèmes de la différence, de l'exclusion, de l'amour.
Au théâtre de l'Esperluette, du 8 au 31 juillet, à 16h30. 


À découvrir

Urgent Crier ! Caubère joue Benedetto

Après Ariane Mnouchkine ou sa mère, Philippe Caubère se glisse dans la peau d'André Benedetto, fondateur du festival Off d'Avignon et directeur emblématique du Théâtre des Carmes, disparu en 2009. Un portrait de l'homme de théâtre engagé à travers un montage de textes sur Jean Vilar et le Festival d'Avignon, sur Antonin Artaud et Marseille ou encore un éloge funèbre du critique Gilles Sandier. Accompagné par la guitare électrique de Jérémy Campagne et la poésie révolutionnaire de la Beat Generation, Caubère revisite au passage sa propre jeunesse, celle d'un enfant de Mai 68.
Au Théâtre des Carmes, du 8 au 30 juillet, à 20h.



Hand stories

 Zoom
Comme son titre l'indique, il est question de mains. Celles de Yueng Faï, maître de la marionnette à gaine chinoise, né en Chine en 1964 et dernier héritier d'une longue transmission familiale. Celles de son père aussi, persécuté lors de la révolution culturelle. Remarqué lors de son passage à Paris au Théâtre Monfort en mai dernier, 'Hand stories' s'arrête à Avignon avant d'aller au Festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières en septembre prochain.
Au Théâtre du Chêne Noir, du 7 au 29 juillet à 11h30.


LIFE : RESET / Chronique d'une ville épuisée 

Après 'Le chagrin des Ogres' (Prix Odéon-Télérama du meilleur spectacle et prix du public en 2010, repris aux Ateliers Berthier du 6 au 15 octobre), l'auteur et metteur en scène belge Fabrice Murgia, revient à la Manufacture avec une nouvelle pièce. Dans 'LIFE : RESET', une jeune femme épuisée par le quotidien et le réel trouve refuge dans une existence virtuelle. Au programme : fin de la vie privée, ultramoderne solitude et servitude volontaire. Gageons qu'elle aura beaucoup de followers…
La Manufacture, du 9 au 28 juillet, à 10h45


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