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A Collection of Greek and Roman sculptures

dimanche 25 mars 2012


  • Ventes en rafale à Maastricht

    Mots clés : ,
    Par Béatrice De RochebouetPublié  Réagir
    Crucifiction de Piere-Paul Rubens chez Bernheimer-Colnaghi.
    Crucifiction de Piere-Paul Rubens chez Bernheimer-Colnaghi.

    La 25ème édition de la foire de Maastricht, qui ferme ses portes dimanche 25 mars, a connu un véritable succès d'affluence et de transactions.

    Envoyée spéciale à Maastricht
    À mi-parcours, la TEFAF (The European Fine Art Fair), qui célèbre son jubilée d'argent, s'annonce déjà comme un très bon cru. Le vernissage, qui a attiré plus de 10 400 collectionneurs et conservateurs du monde entier, avait déjà donné le ton sur les premières ventes, dont bon nombre se sont concrétisées à l'issue du premier week-end. «L'année dernière, toutes les circonstances étaient contre nous, entre le tremblement de terre au Japon et la chute des Bourses, explique Konrad Bernheimer de Munich, grand spécialiste de la peinture ancienne. Aujourd'hui, nos acheteurs ont intégré la crise. Et puis, depuis quelques jours, la Bourse fait une formidable remontée».

    Un portrait vendu 2,5 millions de livres

    Point fort depuis toujours de cette foire, considérée comme la plus professionnelle au monde: les tableaux anciens. Ce secteur a toujours été un bon baromètre. Compte tenu des prix élevés, les acheteurs sont généralement plus longs à se décider. Or, des transactions importantes se sont concrétisées dès les premières heures. À l'ouverture des portes, un acheteur s'est rué sur le spectaculaire Portrait du roi anglais Henri VIII, datant du XVIe siècle et récemment redécouvert par la Weiss Gallery de Londres. Vingt minutes plus tard, ce privé européen conclut l'acquisition de cette peinture de l'école anglaise, pour 2,5 millions de livres. Il avait récemment refait surface dans une collection privée française, soixante ans après avoir été vu pour la dernière fois lors d'une enchère.
    Après trois jours de foire, Johnny van Haeften affichait le score de 14 peintures, dont son grand Frans Francken, convoité par un Américain. Attraction de la foire, cette huile sur panneau de 1633, Le choix entre le vice et la vertu, était proposée à 14 millions de dollars. Son ami et confrèreBernheimer aurait pu vendre «quatre fois au moins!» sa spectaculaire crucifiction de Pierre Paul Rubens, dont il a demandé 3,5 millions d'euros. Cette peinture du XVIIe siècle fut acquise par le couple de collectionneurs d'origine hollandaise résidant aux États-Unis, Eijk et Rose-Marie van Otterloo. Ces derniers la «mettront en dépôt dans un musée américain pour qu'elle soit visible par le public», ajoute le marchand, qui ne participera pas cette année à la Biennale des antiquaires au Grand Palais.

    Des clients très haut de gamme

    «Unique en son genre à ses débuts, la Biennale a perdu en prestige, explique-t-il. Elle est devenue trop chère et pas assez internationale. Ici, je vois sans cesse de nouveaux clients, tous très haut de gamme». D'autres, comme la galerie Neuse, lui ont emboîté le pas pour les mêmes raisons. Pour l'heure, celle-ci présente la plus belle tapisserie disponible actuellement sur le marché pour un prix de 6,5 millions d'euros. Tous les musées sont venus voir ce monumental chef-d'oeuvre des Flandres, daté de 1400-1415, racontant l'histoire de la fauconnerie. Provenant du château de Martinvast en Normandie, son pendant a déjà été acquis par le Metropolitan de New York.

    Tapisserie «Le bain du faucon», Flandres 1400-1415, chez Neuse
    Tapisserie «Le bain du faucon», Flandres 1400-1415, chez Neuse

    Les ventes d'objets d'art ont aussi démarré en flèche avec l'acquisition, par un collectionneur américain, de l'encrier «Walpole», pour lequel Koopman Rare Art, de Londres, demandait 5 millions de dollars. Cette pièce historique est l'un des deux seuls exemplaires produits par le grand orfèvre Paul de Lamerie en 1729 pour Sir Robert Walpole, Premier Ministre de la Grande-Bretagne ; l'autre appartient à la Bank of England. «Le climat est incomparable avec l'an dernier. Ici, les acheteurs sont comme dans un bulle de plaisir, loin des soucis, confirme Nicolas Kugel, dont le stand à l'entrée est révélateur par le nombre d'objets déjà vendus et cachés dans les placards comme ce «canister» en porcelaine de Chine bleu et blanc monté en vermeil vers 1655 par Balthasar Haydt d'Augsburg. Il a été acquis à 260 000 euros par un amateur australien. Records de ventes battu aussi dans le cabinet de curiosités de Georg Laue, qui a cédé en un éclair toute sa collection d'ivoires tournées du sud de l'Allemagne, datée des 16e et 17e siècle.

    Collection d'ivoires tournés, Allemagne, 16e-17e siècle
    Collection d'ivoires tournés, Allemagne, 16e-17e siècle


    Porcelaine de chine montée à Augsburg au 17e siècle. Galerie Kugel
    Porcelaine de chine montée à Augsburg au 17e siècle. Galerie Kugel

    Kapoor, Warhol, Sudek

    Un peu décevante cette année, à l'exception des stands spectaculaires de Landau, Krugier et Karsten Greve, la section Art Moderne a pourtant bien tiré son épingle du jeu. Gana Art de Séoul a vendu une sculpture en acier d'Anish Kapoor de 2011 à un collectionneur européen (prix annoncé:1,1 million d'euros). Daniel Blau de Munich s'est délesté de plus de 20 dessins d'Andy Warhol datant des années 50, dans une fourchette de 50.000 à 60.000 euros, si bien qu'il lui a fallu réorganiser tout son accrochage. La galerie Tornabuoni nous a émerveillés avec sa série de toiles de Fontana. Un «diptyque» blanc et rouge (1967-1968), s'est envolé vers un musée privé américain pour quelques millions de dollars. Dans la section TEFAF Papier, un collectionneur américain a fait l'acquisition de neuf tirages argentiques d'époque de Josef Sudek auprès de Johannes Faber de Vienne. Dans le carré design, seuls les galeries l'Arc en Seine et François Laffanour ont fait un vrai effort de mise en scène. Cela a eu un vrai impact sur leur ventes, Perriand et Prouvé en tête, comme Giacometti et son mobilier de bronze.

    Paire de fauteuils en bronze de Diego Giacometti, à l'Arc en Seine. Fin février, un modèle similaire s'est envolé à 280 000 euros chez Sotheby's.
    Paire de fauteuils en bronze de Diego Giacometti, à l'Arc en Seine. Fin février, un modèle similaire s'est envolé à 280 000 euros chez Sotheby's.

    Un relief égyptien «à six chiffres»

    Cette foire est aussi connue pour réunir les meilleurs marchands en archéologie. Annoncé comme une pièce rare à l'abri dans son cabinet vitré chez Rupert Wace de Londres, le relief égyptien en pierre calcaire représentant la reine Hatchepsout - l'une des premières femmes à régner de plein droit et non en tant qu'épouse de pharaon de 1479 à 1458 av.J.C. -, a été très regardé. Dès le vernissage, il a été enlevé par un collectionneur américain pour une somme conséquente... «six chiffres». De son côté, l'art asiatique a été pris d'assaut par les Chinois, venus en force cette année, grâce aux organisateurs de la Tefaf qui sont partis les démarcher à Pékin, Hong Kong et Shangai, avant l'automne. En groupe, une centaine a arpenté les allées, avec ses traducteurs de mandarin.

    Bas-relief de la reine Hatchepsout, chez Rupert Wace
    Bas-relief de la reine Hatchepsout, chez Rupert Wace Crédits photo : Harry Heuts Photography/Harry Heuts / Fotojournalist

    Faut-il avoir peur des Chinois?

    Mis à l'honneur dans l'écrin noir de la Bruxelloise Giselle Croës, les bronzes archaïques ont séduit nombre de ces visiteurs de la Chine continentale. Méfiance toutefois face à ces soi-disant achats chinois qui ne sont pas toujours honorés, comme le souligne le Parisien Christian Deydier, autre spécialiste exposant actuellement à l'Asian fair de New York. «Outre les «folles» enchères servant a faire monter artificiellement les prix et dont les bordereaux ne sont jamais payés, il y a les nombreuses transactions en privé pour lesquelles il n'y a pas de suite», insiste le président du SNA (Syndicat national des antiquaires). «J'ai eu plusieurs réunions avec les autorités gouvernementales chinoises pour faire un réajustement sur le fait que la Chine est donnée en première place du marché mondial. Il faudrait faire une décote de 30 à 40 % pour se rapprocher de la réalité. Dans ce cas, la Chine ne serait qu'en troisème position, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni».Affaire à suivre...
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