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samedi 23 octobre 2010

UN AUTOMNE À L'OPÉRA

Les incontournables

UN AUTOMNE À L'OPÉRA

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Est-ce une retombée de l'effet Gérard Mortier qui, lorsqu'il était à la tête de l'Opéra national, privilégia le XXe siècle ? Plusieurs maisons d'opéra nous invitent, cet automne, à redécouvrir certaines partitions majeures, parfois un peu oubliées, composées après 1900. Tour d'horizon à Paris et en province.

A Paris, d'abord, on assiste, à l'opéra Bastille, à une intéressante confrontation entre deux esthétiques : le vérisme du 'Tryptique' de Puccini (1918), héritier direct du XIX siècle (jusqu'au 27 octobre), contre la modernité de 'Mathis le peintre' d'Hindemith (1938), tournée vers l'avenir (du 16 novembre au 6 décembre). D'un côté, Philippe Jordan au pupitre et Luca Ronconi à la mise en scène pour les trois opéras en un acte de Puccini, très rares à Paris, de l'autre, Christophe Eschenbach et Olivier Py pour Hindemith contribuent à créer l'événement cet automne. Quant aux nostalgiques des années soixante-dix, ils privilégieront la version mythique des 'Noces de Figaro' signée Giorgio Strehler qui, en 1973, inaugura l'ère Libermann au Palais Garnier. Incontournable ! (du 16 octobre au 24 novembre, et du 13 mai au 7 juin)

Au Théâtre des Champs-Elysées, son nouveau directeur Michel Franck propose aussi bien les audaces de 'Passion' de Pascal Dusapin, mis en scène par la décapante chorégraphe allemande Sasha Waltz (jusqu'au 10 octobre), qu'une version de concert de l'Alcina de Haendel (le 29 novembre), avec Marc Minkowski au pupitre et deux des plus belles voix actuelles, la soprano Anja Harteros et la mezzo Vasselina Kassarova. L'autre tentation pour les amateurs de baroque est le flamboyant 'Orlando' de Haendel à l'Opéra de Lille (jusqu'au 23 octobre), avec Emmanuel Haïm et son 'Concert d'Astrée', dans une mise en scène de l'astucieux David McVicar. L'opéra sera également au Théâtre des Champs-Elysées (du 2 au 9 novembre) et à l'Opéra de Dijon (du 20 au 25 novembre).

Grand directeur, Rolf Liebermann était aussi excellent compositeur. Le Grand Théâtre de Bordeaux nous le rappelle, du 26 novembre au 1er janvier, avec 'L'Ecole des femmes', d'après Molière (1955) que met en scène Eric Genovèse, sociétaire de la Comédie française. Une œuvre forte, où paraît Molière lui-même et qui invite à une réflexion en profondeur sur les relations humaines.

Jusqu'au 16 octobre, la nouvelle direction de l'Opéra de Nice joue une carte plus sage, mais très brillante avec les 'Dialogues des Carmélites' de Poulenc (1957), mis en scène par l'inventif Robert Carsen, avec une distribution somptueuse réunissant notamment June Anderson, Sophie Koch et Jean-Philippe Lafont, sous la baguette de Michel Plasson.

Au Capitole de Toulouse qui rentre dans ses murs après une année de travaux, une autre partition culte de notre temps sera jouée, du 19 au 28 novembre, avec 'Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny' de Kurt Weill et Bertold Brecht (1930). La mise en scène a été confiée au malin Laurent Pelly, et à deux grandes chanteurs, la mezzo Marjana Lipovsek et le ténor Chris Merritt.

Et puis, jusqu'au 21 octobre, l'Opéra de Lyon accueille l'extraordinaire spectacle 'Le Rossignol et autres fables' de Stravinsky (1914) produit par l'étonnant metteur en scène canadien Robert Lepage. Avec ses marionnettes d'inspiration orientale, il fit un triomphe, en juillet dernier, au Grand Théâtre de Provence lors du festival d'Aix 2010. Une expérience unique, exceptionnelle, à ne manquer sous aucun prétexte.


Gérard Mannoni

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