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mardi 2 août 2011


Genève entre les pattes de l’araignée «Maman»

Beaux-Arts | La sculpture de Louise Bourgeois est installée sur la place Neuve. Récit de son montage.

© PATRICK GILLIERON LOPRENO | Une dizaine d’heures sont nécessaires pour monter «Maman», l’araignée géante de Louise Bourgeois. Elle sera sur la place Neuve jusqu’au 28 août. 
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Anna Vaucher | 03.08.2011 | 00:00

Les morceaux de pattes de Maman, tout juste sortis de leurs grandes caisses de bois, sont éparpillés un peu partout dans l’herbe, devant le général Dufour. Hier, à midi, la plus grande des araignées de l’artiste Louise Bourgeois, qui trônera au centre de la place Neuve jusqu’au 28 août, était encore en pièces détachées. Dix-huit au total, enroulées dans des couvertures ou posées sur des blocs de bois, qui atteindront une fois assemblées une dizaine de mètres.
Depuis le mois de mai, Maman parcourt la Suisse en container. Après Berne, Zurich et Genève, elle finira sa course à Bâle au début du mois de septembre, devant la Fondation Beyeler, pour une exposition consacrée à Louise Bourgeois. «C’est à la fois une manière originale d’annoncer l’événement et d’amener la Fondation dans des lieux nouveaux», note Catherine Schott, responsable des relations publiques à Beyeler. Une manière aussi de sortir les œuvres du musée et d’aller à la rencontre des spectateurs, qui a eu la faveur de Pierre Maudet. «Ceci correspond à notre volonté de provoquer des rencontres inattendues, notamment dans le domaine de l’art contemporain», relève le maire de Genève, en précisant que le lieu a été retenu pour le passage qui s’y produit et pour la possibilité qu’il offre aux passants de tourner autour de la sculpture.
Pour son montage, Maman – 11 tonnes de bronze – accapare sept personnes pendant dix à douze heures. Un travail qui s’est fait à Berne sous la pluie, à Zurich durant la nuit, pour ne pas gêner le passage autour de la Bürkliplatz. La première étape, la plus longue: reconstituer les huit pattes faites de deux parties distinctes. Deux d’entre elles seront fixées sur le corps de l’animal, juste avant qu’il ne soit redressé. «Physiquement, ce n’est pas particulièrement difficile. C’est surtout pour les grutiers que c’est délicat. Il faut lever le corps avec les deux pattes d’un seul coup, puis attacher les autres pattes à l’aide d’une deuxième grue», explique David, employé par l’entreprise de déménagement spécialisée dans les œuvres d’art qui s’occupe en Suisse de l’araignée.
Chacune des pointes finit dans un socle en béton, profond d’une dizaine de centimètres seulement. Une fois que l’œuvre est en terre, avant de venir fixer la tête, les monteurs ouvrent un clapet sur le corps de l’arachnide, dans lequel ils déposent les dix œufs en marbre que couve Maman . Des œufs allongés, comme ceux des vraies araignées.

http://www.tdg.ch/actu/culture/geneve-pattes-araignee-maman-2011-08-02



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