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jeudi 8 septembre 2011


Pas de Deauville pour Robert Redford

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Par Emmanuèle Frois Publié
Robert Redford. VALERY HACHE/AFP
Robert Redford. VALERY HACHE/AFP Crédits photo : VALERY HACHE/AFP
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Absent du festival, son nouveau film, La conspiration, sortira uniquement en dvd.

Présenté en avant-première à Deauville, sans la présence du cinéaste et de ses acteurs, Robin Wright et James McAvoy, La conspiration évoque l'assassinat d'Abraham Lincoln, le 14 avril 1865, et le procès militaire qui s'ensuivit. Ce film, sortira directement en France en DVD, le 23 novembre, et pas en salle.
Un complot ? Même pas. Le prudent distributeur CTV International a estimé à juste titre que la facture très classique du film ainsi que le sujet abordé, n'allaient pas déchainer les foules. Sorti dans les salles le 15 avril dernier, aux Etats-Unis, il n'a totalisé que 15 millions de dollars au box-office américain et reçu un accueil critique mitigé. Si le propos est passionnant, le traitement fort académique et empesé, se situe entre les Dossiers de l'écran et le cinéma de papa. Difficile de reconnaître la « patte » de L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux dans ce film de procès, qui manque de nerf, de rythme même si sur le fond, c'est du Redford, politiquement engagé, qui s'interroge sur la démocratie et la justice américaine.
Dix ans après les événements du 11 septembre, Guantanamo et les tribunaux militaires, sa réflexion est pertinente. Robert Redford se focalise sur les conséquences de l'assassinat du 16ème président des Etats-Unis et sur le sort de Mary Surratt (sobrement interprétée par Robin Wright), accusée de complicité pour avoir hébergé dans sa pension de famille, l'auteur du crime, John Wilkes Booth et ses complices. Arrêtée, jugée et condamnée à mort, elle sera pendue, avec Lewis Powell, David Herold et George Atzerodt. Mais faisait-elle partie des conspirateurs, à l'image de son fils John ? C'est Frederick Aiken (James McAvoy)), valeureux capitaine de l'armée de l'Union, qui est chargé de la défendre. D'abord avec réticence, puis avec acharnement, convaincu de son innocence. Ce jeune avocat fougueux s'appuie sur la Constitution, les droits civiques, mais on lui oppose un « en temps de guerre les lois sont muettes ». Il n'obtiendra pas la grâce présidentielle d'Andrew Johnson. Après l'exécution de Mary Surratt, Aiken abandonnera sa profession d'avocat pour devenir le chroniqueur dans un nouveau journal, The Washington Post. Dans une note d'intention, Robert Redford souligne combien « il était difficile d'apaiser les tensions politiques. Le pays était coupé en deux, car il était non seulement divisé entre le Nord et le Sud, mais aussi entre ceux qui étaient au pouvoir. Les uns voulaient punir le Sud vaincu et lui imposer des privations suscitant ainsi frustrations et souffrances, et les autres plus modérés, comme Lincoln, souhaitaient la réconciliation nationale et la reconstruction du Sud ».

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