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jeudi 17 février 2011

Comment évalue-t-on une oeuvre d'art?

Créé le 17.02.11 à 18h17 -- Mis à jour le 17.02.11 à 18h48

CULTURE - Un autoportrait d'Andy Warhol évalué environ à 4 millions d'euros vient d'être vendu à presque 13 millions...

L’autoportrait, jusque récemment inconnu, s’est vendu chez Christie's, à Londres; il a été enlevé pour 12,7 millions d’euros -plus du double du prix auquel il était estimé. La toile de 183 centimètres, montrant le visage d’Andy Warhol, faisait partie d’une série de la fin des années 60… Comment avait-elle été évaluée?
L’authenticité
La première chose à obtenir pour mettre une œuvre en vente est la confirmation de l’artiste qui l’a signée. Ce qui n’est pas toujours chose évidente, explique Thierry Ehrmann, fondateur et PDG d'Artprice. «Un peintre peut changer en moyenne sept à huit fois de signature dans une vie, voire beaucoup plus. En fonction de s’il a bu, s’il s’est drogué, s’il est atteint de schizophrénie…» Van Gogh par exemple: sept monogrammes et signatures.
Toute œuvre est expertisée. Plus l’artiste est connu, plus le nombre d’experts est élevé. Et le type d’experts auquel on fait appel pèse dans la balance, certains étant choisis par la famille de l’artiste, d’autres appartenant à de gros conseils d’expertise internationale. En l’occurrence, le Warhol a été authentifié par  le «bureau d’authentification Andy Warhol», réputé pour être draconien.
La traçabilité
La traçabilité, c’est l’histoire du tableau, de sa naissance à la vente. «Elle confirme l’authentification. Si vous avez un trou ne serait-ce que de cinq ans, pendant lesquels on ne sait pas où elle était, il a pu se passer n’importe quoi, elle a pu être copiée, altérée… L’inconnu peut faire chuter la cotation de 50%. Il faut une continuité complète.» Et le plus souvent, plus l’œuvre a été montrée, plus elle a de valeur. Sauf si, à l’inverse, elle n’a jamais été montrée, mais que l’on a néanmoins sa traçabilité, a posteriori.
C’est ce qui s’est passé pour le Warhol. «On a l’intégralité de la traçabilité, précise Thierry Ehrmann. L’œuvre a été revendue plusieurs fois, on a les noms des sept acheteurs.»
L’information, de manière générale, est le critère principal. Plus on en sait sur une œuvre, plus elle a de valeur. «Chez nous, une œuvre est répertoriée avec cent vingt-cinq données variables,  de l’encadreur au poinçonneur de l’œuvre, des données qui vont valoriser ou dévaloriser l’œuvre.»
La transparence
«Quand vous voulez organiser une vente, il faut enfin réaliser un "catalogue raisonné"», souligne l’expert. «Par exemple si je veux organiser une expo sur Basquiat, je vais faire appel à tous les collectionneurs pour qu’ils me disent toutes les œuvres qu’ils ont de Basquiat. Tout se passe très vite dans le monde de l’art. Si jamais on se rend compte qu’il manque une œuvre à mon catalogue, c’est étrange, c’est que ma vente est louche. Ma vente plonge alors, il faut tout recommencer. Il faut un maximum de transparence pour réussir une vente.» Toujours cette angoisse de l’inconnu.
La belle histoire
Il y a enfin le critère conjoncturel et émotionnel, celui qui peut faire doubler le prix. En 2009, 2010, en plein dans la crise économique, le marché des Warhol s’est par exemple effondré. Comme le reste. Pour qu’une vente explose, il faut que ce soit «la bonne œuvre du bon artiste au bon moment, avec une belle histoire».
La belle histoire de cet autoportrait (et «les autoportraits valent toujours plus», selon Erhmann) c’est qu’il avait été présenté à Montréal, au moment de l’exposition universelle, en 1967. En pleine Guerre froide, l’URSS a failli accueillir l’événement, avant de renoncer. Les Etats-Unis entendaient faire une démonstration de force sur leur pavillon –où ils ont exposé le Warhol. «C’est un morceau d’histoire de l’Amérique que l’acheteur s’est offerte.»
Charlotte Pudlowski

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